mercredi 12 octobre 2011

Antenne du réseau pédocriminel: le Préfet de Troyes fait le ménage !!!

Police nationale / Mathieu Bernier honoré... mais viré

Publié le mercredi 12 octobre 2011 à 11H54 -

Le directeur départemental de la sécurité publique fait les frais d'une décision injuste autant qu'injustifiée
Le directeur départemental de la sécurité publique fait les frais d'une décision injuste autant qu'injustifiée

Aube- Débarqué par sa hiérarchie, le commissaire Bernier subit une sanction qui ne cache rien d'un bilan qualifié « d'exceptionnel »
Dans les hautes sphères de l'administration, les intrigants trouvent les oreilles attentives. Au gré des envies, les carrières se tricotent entre soi ou les têtes tombent. L'histoire de la direction départementale de la sécurité publique de Troyes illustre cette règle du copinage et ses dégâts collatéraux.
Le 7 novembre prochain, Mathieu Bernier posera sa casquette de patron des flics. Pour d'obscures raisons, il s'envolera vers Valenciennes pour assumer la charge de chef de circonscription. Une mutation forcée qui ne cache rien d'une sanction maladroitement déguisée. Dès lors, une question s'impose : qui a voulu et obtenu la tête du DDSP ?
Mai 2009, l'Aube déroule le tapis rouge. Mathieu Bernier s'installe et attrape au passage les responsabilités de directeur départemental de la sécurité publique (DDSP). Une progression logique pour un fonctionnaire respecté.
Durant sa première année d'exercice, la délinquance chute de près de 2 % lorsque les faits élucidés grimpent de 13 %. « Les chiffres parlent d'eux-mêmes, résume le lieutenant François Mocquard, délégué départemental SNOP, le bilan est globalement bon même si les points de vue restent parfois divergents. Le directeur a su réunir les conditions propices pour arriver aux résultats que l'on connaît. » Deuxième période. L'année glissante 2010-2011. La délinquance générale plonge de 4,5 %, le taux d'élucidation général atteint 43 %.
Prime collective

Les bons résultats dépassent largement les frontières du département pour atterrir à la Direction centrale de la sécurité publique. L'investissement des troupes est salué, l'ensemble des fonctionnaires récompensés. « L'Aube a été sélectionnée en raison des excellents résultats obtenus sur la période de référence. » 156 000 € soit 600 € par tête. Une victoire au goût amer puisque, durant cette même période, Mathieu Bernier est contraint de choisir un nouveau poste. « C'est illogique autant qu'incohérent. On nous alloue une prime exceptionnelle et on dégomme le patron. C'est aberrant », s'emporte un policier. « Le directeur a sans doute ses défauts mais aucun ne justifie cet acharnement, ce déplacement, cette sanction. » Mais il faut bien couvrir les choix au risque d'inventer. « La gestion d'un drame a été avancée », confient derrière la casquette quelques gradés. Le drame, c'est le suicide d'un fonctionnaire sur son lieu de travail. Une onde de choc qui sème la colère, le trouble et parfois la rancœur. « Personne n'en a jamais attribué la responsabilité à Mathieu Bernier. Qui aurait pu affronter cet événement tragique sans y laisser des plumes ? C'était impossible. »
Alors que reste-t-il dans la musette des puissants, de celui qui a choisi ? Quelques cambriolages de trop, un quota d'étrangers en situation irrégulière qui ne satisfait pas et une décision injuste autant qu'injustifiée.

Céline TILLIER
http://www.lest-eclair.fr/article/a-la-une/police-nationale-mathieu-bernier-honore-mais-vireRéseau

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire